Même s’il suscite encore beaucoup de préjugés et d’a prioris, le cloud computing est devenu transversal à tous les secteurs. En effet, selon un dernier rapport du Statec sur l’usage des TIC, le Luxembourg compte 37% d’utilisateurs de l’informatique en nuage, ce qui place notre pays en 3ème position parmi les pays européens.
Le magazine Paperjam a voulu entrer dans le vif du sujet et a dédié un dossier spécial traitant plusieurs questions et aspects relatifs à ce sujet. Ainsi une table ronde a été organisée à laquelle plusieurs experts ont été invités à donner leur avis sur le thème «Une stratégie pour atteindre les nuages». Parmi les invités figurait notre directeur général, Hervé Barge, ainsi que MM. Gary Cywie (counsel IP/TMT, Allen & Overy), Patrick Nijwoua (Responsable informatique, Laboratoires Ketterthill) et Vincent Lekens (Président de la Fédération des intégrateurs). Les échanges entre ces différents experts laissent conclure que tout serait «cloudisable», mais avec certaines réserves techniques, juridiques, voire psychologiques. Ainsi, une des questions essentielles concerne la localisation et l’accès aux données hébergées en cloud. Sur ce point, notre directeur général fait remarquer que le recours assez tardif par le secteur de la santé au cloud computing est sans doute lié à notre responsabilité collective en matière de protection des données individuelles. Il précise encore dans ce contexte que, afin de répondre aux enjeux du respect de la vie privée, l’Agence eSanté a intégré de façon intrinsèque des procédures et contrôles, en étroite collaboration avec la Commission nationale de protection des données. L’article illustre encore dans quelle mesure l’écosystème réglementaire luxembourgeois est favorable au cloud.
Dans un autre chapitre titré «Vers toujours plus de cloud», M. Huguon, Responsable innovation et marketing auprès de EBRC - la société hébergeant notre Plateforme eSanté – indique que pour bien appréhender un processus de transformation digitale, il faut mettre en place une véritable stratégie, identifier les besoins business et enfin les opportunités d’externalisation associées. Il précise encore que le moteur principal qui pousse les acteurs à migrer leur IT vers le cloud réside dans le gain en agilité, facteur-clé de support business. Autres motifs sont les économies escomptées, le fait que la maléabilité du cloud en fait un outil idéal d’accélération du business, ou encore qu’il réduit la complexité d’accès à des solutions de pointe ou à une expertise dont on ne pourrait pas bénéficier dans une démarche «stand alone».
Pour lire les deux articles intégraux cliquez sur un des deux liens suivants :
Lire l’article de la table ronde Une stratégie pour atteindre les nuages
Lire l’article Vers toujours plus de cloud
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